Ce 26 janvier, j’ai organisé une réunion de travail avec les acteurs du monde agricole de notre circonscription à la salle des fêtes de Saint-Victor-de-Buthon.
J’ai abordé cette réunion comme à mon habitude, toujours proche de vous, à votre écoute et avec la volonté de mieux comprendre et de faire évoluer la démarche du monde agricole.
Voici les quelques idées législatives que j’ai présenté :
➡️ Eviter la surtransposition
➡️ Proposition de lois qui auront recueillis l’avis favorable des professionnels tant sur la mise en œuvre et sur leurs applications
➡️ J’ai annoncé avoir co-signé avec 8 autres parlementaires un courrier adressé à Monsieur le Président de la République lui signifiant notre opposition ferme à la signature de l’accord entre l’Union européenne et le Mercosur tel qu’il est présenté à ce jour, ainsi qu’un courrier co-signé avec 100 parlementaires et adressé à Madame la Présidente Von Der Leyen.
J’ai également affirmé que j’étais contre le subventionnement des ONG qui étaient violentes et dévastatrices et que lorsqu’elles étaient condamnées, les financements publics leurs soient interdits.
Lors des échanges avec la salle, il a été évoqué les difficultés de la mise en application de la loi Egalim, quitte à ce qu’il soit mis en place des amendes aux industriels qui ne respecteraient pas la règlementation. Il a également été évoqué le respect des normes qui à la fois vont dans le bon sens pour protéger le consommateur mais qui sont lourdes de conséquences et de coût pour l’agriculteur. Il faudrait trouver un juste équilibre et un juste prix pour l’agriculteur. D’autant plus que ce juste prix n’a que très peu d’impact sur les prix en grandes surfaces si les industriels l’appliquent correctement.
Ensuite, il a été abordé des discussions très techniques sur le fonctionnement des exploitations et sur la nécessité d’évolution fiscale afin d’aider les agriculteurs à passer les aléas des années plus difficiles, mais aussi de faciliter les transmissions.
Concernant la directive relative aux émissions industrielles et agricoles (IED), il a été indiqué qu’il serait souhaitable, dans une volonté et une réalité de souveraineté française que l’agriculture en soit exonérée.
Je porterai toujours vos préoccupations auprès du Gouvernement et de l’Europe pour exprimer vos difficultés.